jeudi 17 décembre 2009

Compte de Noël

Je suis bouddhiste, et j'ai vu le Christ...
Si je vous dis ça, j'vais me faire enfermer...Bon, comparativement à ce qui est arrivé à mon pote, qui lui s'est fait assassiner d'une façon particulièrement sadique...à moins que le fin du fin de la cruauté n'ait consisté à faire penser que c'était lui qui avait conçu cette funeste mise en cène...
Mais ne vous inquiétez pas: je suis bouddhiste, donc, c'est normal que je ne soit pas catholique...même si certains ont un peu de mal à comprendre cette simple et bête vérité...
Donc, je suis bouddhiste( depuis presque un quart de siècle!)et j'ai rencontré....
Non, non, il ne m'est pas apparût dans le ciel, sur une nuée, pas de lumière étincelante, pas de miracle, rien d'exceptionnel...pas la peine de mobiliser les foules, d'alerter les médias locaux, de créer un pèlerinage et d'éditer des assiettes et des médailles commémoratives...
Non, non, je suis bouddhiste, vous avez votre dieu, moi je n'en ai pas, voilà!
Vous avez votre Christ, j'ai le mien...comme aurait pu le dire mon autre pote Khalil Gibran...
Presque un demi siècle que chaque Noël, je n'arrive pas à échapper à l'histoire abradacabrantesque (oui, oui, je suis aussi dyslexique)de ce mec né voilà un peu plus de 2000 ans...
C'est pourtant tout simple, et tout bête: c'est l'histoire d'un mec...qui disait toujours: en vérité, en vérité, je vous le dit...
Alors scientifiquement, deux hypothèses: soit c'était le roi des menteurs, un mytho de première qui racontait tellement de bobards qu'il était obligé de passer son temps à redire: "en vérité, en vérité..", un menteur pire que ce qu'on peut rencontrer actuellement, chez nos vedettes et autres politiciens, arracheurs de dents, ou plumeurs d'oies...excédés par ses allégations, ses contemporains ont préféré lui clouer le bec...
Sinon, l'autre Hypothèse...au contraire...un vrai passionné...de vérité...Un adorateur de la déesse Mat, comme les pharaons, ( d'ailleurs qu'a-t-il bien pu aller faire en Aegypte, sur la terre des dieux?)
un vrai bonhomme,excédé par les hypocrites,( y'en avait déjà plein à son époque) mais capable de leur dire: Vous dites et ne faites point...et aussi ( même pas peur!), je suis la voie, la vérité, la vie...

...on lui a réglé son compte, certes...Mais non, le conte n'est pas bon...bientôt, les vraies répliques...
Décidément, j'adore ce mec, et il serait bien temps de lui donner le premier rôle...

lundi 16 novembre 2009

18 novembre: Bouddhisme et politique

Pour fêter le 18 novembre dignement, cette année, j'ai décidé de proposer à mes amis, bouddhistes ou non, de dialoguer , de parler sereinement, de cœur à coeur, comme notre maître nous y encourage, d'un sujet qui souvent divise: la politique
pour ce faire, j'ai créé un groupe Facebook état Light
:http://www.facebook.com/group.php?gid=176622453167#/group.php?gid=176622453167
J'y propose des échanges constructifs entre honnêtes hommes et femmes de bonne volonté...désireux de refaire, de repenser un monde simple et lumineux, débarrassé d'une prétentieuse complexité vaine...
Premiers sujets proposés:
Pour vivre en paix, avoir plaisir à partager sa vie avec le reste de l'humanité, quelles seraient d'après toi les "lois" universelles, les règles minimum à respecter par tous...pour réussir enfin à vivre en bonne intelligence?
Le bouddhisme se caractérise par un questionnement au sujet des 4 souffrances: Naissance, vieillesse, maladie, mort. La réponse étatiste et matérialiste trouve ses limites... Ta réflexion sur le sujet? Quelle que soit ta religion, ta philosophie de vie, tes engagements, ton avis m'intéresse...
pour nous, bouddhistes: "les belles filles deviendront belles mères..."Comme nous le rappelle Nichiren...Faire aux autres ce qu'on aimerait qu'on nous fasse...

Quel que soit le problème, réel ou supposé, pour "eux" ces individus qui nous"gouvernent" , il y a toujours une solution: une nouvelle taxe! On pourrait rêver d'avoir le droit d'avoir envie de réfléchir d'une manière un peu plus subtile...Pouvoir oser suggérer qu'un jour, il faudra inéluctablement arrêter de continuer à nous prendre pour des abrutis...
Pour un bouddhiste, un problème, c'est une conception erronée de la vie: Que dois-je modifier dans ma façon de penser, de parler, d'agir, pour surmonter victorieusement cet obstacle?
Qui, quelle idéologie me gouverne?

vendredi 23 octobre 2009

économie Japonaise

Copié collé d'un article sur l'économie du japon/une vraie rareté!

http://aequalis.unblog.fr/2009/10/23/la-faillite-annoncee-du-japon/

La faillite annoncée du Japon ?

japon237242.jpgOn ne parle plus beaucoup du Japon. On lui préfère ses voisins chinois et russe, voire les indiens ou l'éternelle Amérique. Il est quelquefois évoqué, par exemple lors de l'alternance “historique” entre le centre du centre-droit et le centre du centre-gauche. Mais la page est vite refermée et on en vient ainsi à oublier que l'empire du soleil levant figure toujours au rang de deuxième puissance économique mondiale ou à s'étonner quand un nipponphile se lance dans un petit plaidoyer sur les mérites de la puissance japonaise. Les Japonais auraient ainsi eu l'intelligence d'investir massivement dans la technologie de pointe, celle-ci leur assurant la supériorité dans un secteur garantissant la puissance. Aussi, ils auraient développé un protectionnisme intelligent : exportations massives de leurs super produits et protection du marché intérieur… De quoi faire hurler un libéral assommer un libertarien.

Ce qu'on voît

Guy Sorman signait il y a quelques semaines dans Le Figaro un papier sur le Japon, dont la situation peut sembler de prime abord séduisante : “les cent millions de Japonais produisent plus que les deux milliards et demi de Chinois et d’Indiens. Le Japon reste innovant : il s’y dépose plus de brevets par an que dans l’ensemble de l’Union européenne [29% des brevets dans le monde]. Même avec une croissance zéro, le pays peut tenir encore dix ou vingt ans”. Mais ce bilan admirable masque d'autres réalités puisqu' “au-delà, on ne sait pas.

Ce qu'on devrait voir

Il faudrait en effet rappeler qu'avec un taux d'endettement s'élevant à 170% du PIB, le Japon a vécu une décennie 90 difficile : récession, chômage, crise immobilière mais aussi choc des générations dans un pays vieillissant. Une série de réglementations ont été prises, comme la semaine de 40h (elle était de 44h) ou l'instauration du week-end en 1998 dans les administrations et les banques. Cela devrait suffire à la Chine pour doubler rapidement son ancien envahisseur. Mais, comme si cela ne suffisait pas, le secteur public représente à lui seul 36% du PIB : depuis belle lurette, le Japon a développé un interventionisme qui se traduit par une réglementation et des prélèvements contraignants : la liberté d'entreprendre est restreinte, soumise aux directives de l'Etat (qui préfère définir les secteurs jugés essentiels) et le taux de l'impôt sur le revenu s'élève à 40% (le produit des prélèvements atteignant 27,4% du PIB). Aussi, le Japon a mis en oeuvre un protectionnisme déguisé, par le biais de réglementations indirectes. Par exemple : “l'Union européenne ne pouvait, de fait, exporter des fleurs vers le Japon, compte tenu de l'obligation de les soumettre à un traitement chimique afin de les débarrasser de trois variétés d'insectes nuisibles, également présents au Japon” (source) ! On aurait pourtant pu espérer que le Japon, qui dépend largement des importations en matières premières, consentirait à favoriser le libre-échange. Mais il n'en est rien et, en contrepartie, les barrières douanières diminuent la compétitivité des entreprises nippones et grèvent le pouvoir d'achat des japonais, condamnés à payer des biens certes home made mais néanmoins plus chers (sans compter la quasi-absence de magasins de grande surface, comme le souligne Sorman).

Naturellement, l'Etat y est moins omniprésent qu'en France. Le Japon est 17ème dans l'index of economic freedom de l'Heritage Foundation alors que la France traîne à la 64ème place. Mais quand on lit un énarque (in l'ENA comme si vous y étiez) sortir sans complexe : “Seules deux hautes fonctions publiques fonctionnent : la française et la japonaise. Le monde nous les envient“, il y a comme un blocage. Mais il faut comprendre ce gentil bureaucrate : le titanesque METI japonais a sans doute de quoi le faire saliver : orientation des stratégies des entreprises, de la finance, du commerce extérieur, intelligence économique, supervision des technopôles, promotion des champions nationaux tels que Toyota, Sony ou Nintendo… : n'importe quel technocrate persuadé que ses capacités surpassent la moyenne serait séduit par une telle omnipotence.

Ce qu'on ne voît vraiment, mais alors vraiment pas

Un constat s'impose: tous les Etats interventionnistes ont pris de plein fouet la vague de la globalisation, tant les bureaucrates étaient incapables de prévenir les chocs et de régir un monde globalisé, de concurrence généralisée. Ce défaut de prévention avait été prédit par l'épistémologie hayekienne. En effet, l'économiste autrichien avait souligné les failles des perceptions sensorielles des gouvernants: la réalité du monde qu'ils captent est insuffisante pour percevoir la réalité dans toute sa complexité. Partant de là, comment des hommes d'Etat pourraient-ils scientifiquement régir les choix économiques des individus ?

Le Japon a fait le choix d'un ordre émanant de cerveaux planificateurs, en totale antinomie avec celui qui pourrait émerger spontanément des interactions des hommes, ce qui revient très simplement à mettre à mort une civilisation…

Pour ceux qui n'ont toujours pas signé la pétition pour une relance durable : clic !



2 commentaires

Jean Robin 23 octobre

Jean Robin

Ce qui est intéressant, c’est
1- comment le Japon est-il devenu la 2è puissance mondiale trente ans seulement après avoir perdu la 2nde Guerre Mondiale
2- comment le Japon est-il parvenu à rester la 2è puissance mondiale malgré une récession qui le frappe depuis les années 90
Or, c’est dans un système d’économie mixte, public-privé très intelligent, comme aux USA et en France (sous de Gaulle). Le MITI (et non METI) joue un rôle essentiel dans la stratégie de puissance du Japon, tout comme le plan gaulliste et le MIT.
Enfin, la comparaison entre la France et le Japon est juste, car ce sont de vieux pays, avec une civilisation et des traditions millénaires, dans lesquels ils puissent une efficacité et une innovation hors de portée pour d’autres pays trop récents comme les USA par exemple. Hélas, tant le Japon que la France n’exploitent pas suffisamment ces véritables facteurs clés de succès, mais un jour peut-être…
Dernière chose : la technologie de pointe dont il est question, c’est en général la miniaturisation de la technologie et en particulier la robotisation. Ah si la France avait une stratégie aussi ambitieuse, et qui lui soit propre… On peut toujours rêver !

jeudi 25 juin 2009

pétition relance durable

Cher Ami,


Alors que le retour de la croissance passe par de nouveaux investissements privés et une augmentation du nombre des emplois marchands, le Président de la République annonçait le 15 janvier 2009 que l'Etat allait "injecter" 65 milliards d’Euros d’argent public dans l’économie, sans préciser son financement !

Le 22 juin 2009, Nicolas Sarkozy annonçait que le gouvernement financera son plan de relance économique par un nouvel emprunt d’Etat ! Faut-il encore augmenter la dette publique, 70% de notre PIB, fardeau qui pèse sur les citoyens français ?

Au lieu de prélever puis dépenser de l’argent public dans un plan de relance à court-terme, notre gouvernement doit s’appuyer sur les initiatives des Français pour relancer la création d’entreprises et développer les PME et TPE, qui emploient 60% des salariés et représentent un fort potentiel de croissance.


De nombreux experts en économie démontrent que le gonflement des dépenses publiques est inefficace contre la récession en cours. Ils ont signé la pétition en faveur d’une croissance durable, fondée sur l’approfondissement de la réforme de l’Etat, une baisse des dépenses publiques, une baisse des impôts aux particuliers et aux entreprises, afin de laisser à chacun plus d’argent pour entreprendre et investir.


La hausse des dépenses publiques ne permettra pas une relance durable de l’économie ; le gouvernement doit s’appuyer sur les initiatives des Français pour la relance.


Faites connaître votre point de vue au gouvernement :


Signez la pétition !
www.relancedurable.fr

Diffusez cette pétition sur Internet !
Et faites le savoir en écrivant à: collectif@relancedurable.fr


Le Collectif pour une relance durable
Site : http://www.relancedurable.fr/collectif_relance_durable.php


“65 milliards d’euros seront progressivement injectés dans l’économie. „
Nicolas Sarkozy, le 15 janvier 2009

Avec tout le respect dû à votre fonction
Monsieur le Président, ce n’est pas vrai.
Dès lors que l’Etat doit financer ses dépenses publiques, ces milliards d’euros ne sont pas injectés mais simplement redistribués. Chaque centime que l’Etat dépense, il doit d’abord soit le prélever par l’impôt sur les activités de nos concitoyens, soit l’emprunter au détriment des investissements des entreprises. Puisque l’Etat ne fait que redistribuer de l’argent, nous, signataires, ne croyons pas que l’envolée des dépenses publiques soit efficace contre la récession en cours – pas plus qu’elle n’a permis de sortir les États-Unis des années 1930 de la dépression, ou n’a sauvé l’économie japonaise dans les années 1990.
Pour favoriser le retour de la croissance, notre gouvernement doit plutôt permettre à tous de conserver le fruit de leur travail, d’épargner, d’investir et d’entreprendre. Réduire le fardeau fiscal de tous les particuliers et des entreprises, simplifier la réglementation du travail et réformer l’État pour diminuer la dépense publique sont les bonnes façons de relancer la croissance.


Qui sommes-nous ?
Le Collectif pour une relance durable regroupe des associations et des acteurs de la société civile qui souhaitent la mise en œuvre des mesures les plus à même de relancer durablement la croissance.
Le collectif est indépendant de tout parti politique, ne cherche à favoriser aucune formation.
Déterminé à faire entendre une voix différente de la pensée conformiste sur les solutions actuellement appliquées pour faire face à la crise économique, le Collectif a pour objectif de peser dans le débat d’idées trop peu ouvert à la controverse, notamment dans les médias.
Grâce à une pétition ouverte aux experts de l'économie française et à ses principaux acteurs, le collectif entend recentrer ce débat sur les vrais moyens de favoriser le retour à la croissance.


Contribuables Associés
Institut Français pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publiques
Institut Turgot
Liberté Chérie
L'Observatoire de l'Économie Méditerranéenne
Éclairages Economiques
Catholiques pour les Libertés Économiques
Réunion du Lundi

jeudi 18 juin 2009

Réflexions partagées...

http://aurel.hautetfort.com/archive/2009/06/09/quelle-strategie-pour-les-liberaux-francais.html#more

Réflexions partagées...

http://aurel.hautetfort.com/archive/2009/06/09/quelle-strategie-pour-les-liberaux-francais.html#more

lundi 20 avril 2009

Logo PLD

je viens de m'inscrire au PLD
C'est promis, bientôt, je vous explique ici tout mon parcours!

lundi 16 février 2009

PSEUDO: TODA .Pourquoi?

Bienvenue sur ce blog,
-temporaire ou définitif ?
"caché"et réservé aux membres de la SOKA GAKKAÏ ou tout public?
destiné à me présenter :
Voilà
Lorsque j'ai décidé de prendre un pseudo, comme cela se fait dans le monde virtuel des forums sur internet, TODA est celui qui spontanément s'est imposé à moi, et après réflexion cela me semble bien inspiré:
Je suis bouddhiste, disciple de monsieur Daïsaku IKEDA
MAIS
Ce pseudo va me servir à parler, surtout d'économie, aussi de politique, à des personnes pour la plupart totalement étrangères au bouddhisme. ET trés compétentes en économie!
J'espère que parfois certains de mes lecteurs intrigués essaieront d'en savoir plus sur "TODA", et découvriront l'inestimable profondeur de la pensée du maître de mon maître, Monsieur José TODA, et ses contributions sans équivalent dans ces deux domaines, puis de fil en aiguille découvriront le monde merveilleux de GAKKAI